Qui, quoi, quand, où, comment et pourquoi ?
J’étudie ce matin une circulaire de trente-quatre pages.
Portant sur l’organisation d’un scrutin, sa rédaction est exceptionnellement
soignée. Cette fois-ci le rédacteur a eu le souci d’être compris par le
lecteur. On retrouve tous les éléments indispensables à un projet conséquent,
dans l’ordre de la consigne du jour, s’il vous plaît. A croire qu’il la
connaissait avant ? J’en reste ébahie.
Et pourtant, une chose m’a dérangée. Selon la consigne, le « pourquoi »
figurait en dernier, et même en annexe.
Appliquée au pied de
la lettre, cette règle séduisante m’a finalement rappelé les symptômes de
l’absurde.
Comme si la raison pour laquelle on agit n'avait, en réalité, guère d'importance.
Comme si la raison pour laquelle on agit n'avait, en réalité, guère d'importance.
à la fois ubuesque et kafkaïen, finalement ?
RépondreSupprimerUne circulaire de 34 pages… Plus la circulaire est longue plus le décret est court… C'est une règle souvent vérifiée.
RépondreSupprimer@Number K : OUI. Je me débats à longueur d'année, pour ne pas dire de de vie, avec la question du "pourquoi". J'ai de plus en plus de mal à obtenir la réponse. Notamment dans mon travail. Mais pas seulement.
RépondreSupprimer@Obni: la circulaire cherche peut-être à régler ce qui a été oublié dans le décret...Quant à l'expliquer, qu'elle soit longue ou très longue (car toujours longue) c'est souvent ailleurs qu'il faut chercher....:-)