« Aujourd’hui je pourrais tout aussi bien »
Le temps était gris .Je suis allée tout de même comme chaque année, au Marché des Potiers.
Une chorale y chantait, avec bien du mérite, dans une salle froide où les gens se restauraient. Et surtout, parlaient. Bien sûr. Quel vacarme…
J’ai écouté les chanteurs avec attention, car par hasard (ou presque), j’aurais dû croiser ce groupe voici quelque temps. Les propos, le contexte et les noms, je les connaissais déjà, par messagerie interposée.
On ne pouvait me reconnaître.
J’aurais pu saluer, me nommer, me faire connaître à mon tour.
Mais je n’ai rien dit.
Cet éternel besoin de rester dans l’ombre.
Quelque chose de génétique.
Incognito à perpétuité.
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