vendredi 11 mai 2012

11 mai 2012 (59/366)

"Aujourd'hui il faut que"

Elle est bien bonne celle-là !
La pire de toutes, peut-être. Trop banale pour souscrire. Et pourtant, il FAUT écrire.
Par exemple, maintenant il FAUT que j’aille à la poste.
Depuis si longtemps  que cela ressemblerait bien à toujours, ou si rarement, je ne me demande plus ce que j’ai envie de faire.
Au moindre air de liberté, la question  porte sur ce qu’aujourd’hui il FAUT faire. La réponse est simple à trouver : j’écris des listes exprès pour ça. Et des listes de listes.
Le comble : ce projet  366 qui me contraint à prendre une photo par jour. Certains camarades se chargent d’ailleurs de me rappeler la règle, car je prendrais bien mes aises. Un peu surveillée.
Faut-il être folle  pour ne pas tout envoyer promener?
Dans ce  « IL FAUT QUE », je vois un asservissement permanent. Un programme de plomb,  une sorte de joug. Une confusion étouffante, mélange entre vouloir et devoir. Où le devoir écrase le vouloir.
Il FAUDRAIT  que je change cela.
Bon, maintenant, zut, il FAUT VRAIMENT que j'aille à la poste.

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