Elle est bien bonne celle-là !
La pire de toutes, peut-être. Trop banale pour souscrire. Et
pourtant, il FAUT écrire.
Par exemple, maintenant il FAUT que j’aille à la poste.
Depuis si longtemps
que cela ressemblerait bien à toujours, ou si
rarement, je ne me demande plus ce que j’ai envie de faire.
Au moindre air de liberté, la question porte sur ce qu’aujourd’hui il FAUT faire. La
réponse est simple à trouver : j’écris des listes exprès pour ça. Et des
listes de listes.
Le comble : ce projet
366 qui me contraint à prendre une photo par jour. Certains camarades se
chargent d’ailleurs de me rappeler la règle, car je prendrais bien mes aises.
Un peu surveillée.
Faut-il être folle pour ne pas tout envoyer promener?
Dans ce « IL FAUT QUE », je vois un
asservissement permanent. Un programme de plomb, une sorte de joug. Une confusion étouffante,
mélange entre vouloir et devoir. Où le devoir écrase le vouloir.
Il FAUDRAIT que je
change cela.
Bon, maintenant, zut, il FAUT VRAIMENT que j'aille à la poste.
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