C'est reparti.
Rendez-vous sur le petit journal de clo.
Par ici
Non , je ne reprends pas le 366.
Les consignes m'avaient desséché le cerveau.
Juste un petit journal, comme ça, en toute liberté.
A bientôt
366 réels à prise rapide
dimanche 3 février 2013
vendredi 1 février 2013
Un peu plus tard....
Fin juin 2012 je croyais sincèrement être capable de relever le défi des 366 à prise rapide...
En réalité, l'été fut meurtrier pour mes ébauches d'écriture.
Je ne supportais plus de contraintes. A bas les consignes !
Seulement laisser filer l'esprit comme bon lui semblerait.
Au retour, laborieusement, je m'attelai à terminer- non sans mal- mon projet photographique, 366 regards.
Le tout avait pesé bien trop lourd pour ma petite personne.
J'en eus un peu (beaucoup) honte et n'osai plus lire ce que d'autres continuaient avec brio de produire.
J'en avais marre, tout simplement.
Donc j'ai débranché. Massivement. Entièrement.
Nous voici en 2013 et l'envie d'écrire est revenue.
J'ignore quelle forme cela prendra. Peut-être une sorte de journal, pas forcément sur le web. Ou bien juste quelques extraits destinés à ceux qui se promèneraient par là. Et qui auraient la patience de les lire.
Mais je sais que si les multiples contraintes ont bloqué l'écriture, cela ne signifie pas que j'avais tout dit.
Il est donc temps de se mettre à l'ouvrage.
A bientôt, chers amis visiteurs.
En réalité, l'été fut meurtrier pour mes ébauches d'écriture.
Je ne supportais plus de contraintes. A bas les consignes !
Seulement laisser filer l'esprit comme bon lui semblerait.
Au retour, laborieusement, je m'attelai à terminer- non sans mal- mon projet photographique, 366 regards.
Le tout avait pesé bien trop lourd pour ma petite personne.
J'en eus un peu (beaucoup) honte et n'osai plus lire ce que d'autres continuaient avec brio de produire.
J'en avais marre, tout simplement.
Donc j'ai débranché. Massivement. Entièrement.
Nous voici en 2013 et l'envie d'écrire est revenue.
J'ignore quelle forme cela prendra. Peut-être une sorte de journal, pas forcément sur le web. Ou bien juste quelques extraits destinés à ceux qui se promèneraient par là. Et qui auraient la patience de les lire.
Mais je sais que si les multiples contraintes ont bloqué l'écriture, cela ne signifie pas que j'avais tout dit.
Il est donc temps de se mettre à l'ouvrage.
A bientôt, chers amis visiteurs.
vendredi 29 juin 2012
A bientôt
Mea culpa mea maxima culpa
Je n'ai pas été sérieuse, je n'ai pas fait mes devoirs de 366 je baisse la tête et je suis très coupable.
Ouh la vilaine fille
Je n'avais qu'un mot dans la tête: vacances.
Qui ne collait pas avec les consignes.
Alors j'ai osé laisser filer le temps et j'étais libre comme un cheval qui s'échappe
Alors merci au 366...
J'ai trouvé la porte de l'oubli
PS: départ imminent pour quelques semaines de repos. Direction Barcelonnette, soleil obligatoire (?), calepin et consignes dans le sac à dos...Bonnes vacances à tous :-)
lundi 25 juin 2012
25/06/2012 (85/366)
Présentation de
J’avais tu mon histoire d’abeilles. Un conte vrai, que j’avais gardé
pour moi, comme un trésor. L’essaim magnifique accroché
à une branche de noisetier dans mon jardin, samedi. La capture facile. De grosses
abeilles douces. Les quelques insectes égarés qui restaient
accrochés aux branchettes dimanche matin.
En écho, je reçois ce matin un powerpoint d’images, comme il en circule
des milliers sur internet.
Ce diaporama décrit une chasse au miel dans l’Himalaya. Un pillage de
colonies d’abeilles sauvages : ceux qui le pratiquent sont présentés comme
des grimpeurs émérites et courageux. Certes. Parce que les colonies se trouvent
sur des falaises abruptes, parce que les abeilles piquent les hommes qui les attaquent,
parce que c’est traditionnel, dangereux et spectaculaire.
Les pilleurs sont des héros et les abeilles de méchantes bêtes qui
piquent.
J’ai envie de refaire le diaporama, en inversant les commentaires.
mercredi 20 juin 2012
20/06/2012 (84/366)
La fin de
Catastrophe, je suis tombée dans le panneau. Démasquée. Copié
sur Number K . Même pas fait exprès. La naïve ! Sauf que j’ai fait pire,
ou mieux, ça dépend : c’est la fin de ma bafouille du dix-neuf qui colle
avec la consigne du vingt. A croire qu’à
l’image du rédacteur d’hier, j’avais lu le sujet avant.
Conclusion : on est tous des truands (Moi surtout)
Pour me punir je lirai jusqu’à la fin les 366 consignes du jour.
Mais pour que ce ne soit pas la fin du plaisir, on dira que
j’oublierai tout.
mardi 19 juin 2012
19/06/2012 (83/366)
Qui, quoi, quand, où, comment et pourquoi ?
J’étudie ce matin une circulaire de trente-quatre pages.
Portant sur l’organisation d’un scrutin, sa rédaction est exceptionnellement
soignée. Cette fois-ci le rédacteur a eu le souci d’être compris par le
lecteur. On retrouve tous les éléments indispensables à un projet conséquent,
dans l’ordre de la consigne du jour, s’il vous plaît. A croire qu’il la
connaissait avant ? J’en reste ébahie.
Et pourtant, une chose m’a dérangée. Selon la consigne, le « pourquoi »
figurait en dernier, et même en annexe.
Appliquée au pied de
la lettre, cette règle séduisante m’a finalement rappelé les symptômes de
l’absurde.
Comme si la raison pour laquelle on agit n'avait, en réalité, guère d'importance.
Comme si la raison pour laquelle on agit n'avait, en réalité, guère d'importance.
18/06/2012 (82/366)
Réflexe
C’est un mot qui ne veut rien dire,
ou si peu. Et pourtant, le voilà justement, dans toutes les
paroles actuelles. Vous ne pouvez pas y échapper : c’est le tic verbal
infernal du moment. Il m’agace tellement que sans y penser, sans le
vouloir, dès la première apparition du mot, je compte le nombre de fois où
il surgit dans le discours prononcé. Par exemple, K l’utilise au moins une fois
par phrase. J’ai encore vérifié ce matin.
Cet automatisme stupide me pèse bientôt
tout autant que d’entendre le mot lui-même. Comme si pour me défendre d’un tic,
je devais en adopter un autre. Usant.
17/06/2012 (81/366)
C'est une petite annonce
J’ai une annonce à faire, plutôt une
grande. Je n’ai rien à vendre, juste à raconter mon bonheur du jour. Et c’est
gratuit!
J’ai rencontré une orchidée, et pas
des moindres. L’Orchis Bouc. Comme on dit quand c’est la première fois, c’est
une coche et je suis fière de ma trouvaille. Une grande
plante hirsute, tant ses labelles allongés se redressent vers l’horizontale.
D’accord, elle ne sent pas la rose, mais alors que je la croyais vilaine,
toujours grisâtre sur les planches des flores…la mienne était
superbe. D’un léger brun lilas, une sorte de vieux rose justement. Une
fleur un peu passée, un pétale de pot-pourri.
Et pour que la plante soit
vraiment très jolie, quelqu’un a dessiné un peu partout des points de couleur
pourpre.
Un beau cadeau, l’Orchis Bouc.
vendredi 15 juin 2012
15/06/2012 (80/366)
C'est comme ça et pas autrement
A fait partie des collègues que j’apprécie. Ne sont pas
légion. Italien d’origine, ex-militaire et rugbyman par-dessus le marché. Lui,
c’est dans la voix qu’il a le soleil. Il chante. Dans les couloirs,
si quelqu’un siffle un air de Verdi, c’est lui. Ou même quelque Kyrie d’une
messe de Schubert.
Ce matin, au bureau, nous nous lamentions en chœur sur cette
pluie infernale. Il dit « Mais qu’avons-nous fait au bon
Dieu ? C’est depuis que FH a
été élu! » Je renchéris : « Oui, d'ailleurs il
paraît que ce fut la même chose en 81 ! » A conclut,
fataliste : « Donc, Dieu est de droite, c’est comme ça.»
Je saisis la perche qu’il me tend, sans le savoir : « et
pas autrement ! »
J'ajoute : ‘ « D’ailleurs on s’en
doutait un peu, n’est-ce-pas ? »
Un soupçon d’amusement dans les yeux,
il me jette un regard, et sort, sans rien dire.
jeudi 14 juin 2012
14/06/2012 (79/366)
"Envie d'être à"
Aujourd’hui seize heures : il pleut.
Une pluie
parfaitement verticale, drue, mouillante et continue. Quelque chose de
méthodique. Un côté destructeur.
L’accalmie aura duré à peine vingt-quatre heures.
Les roses de la Colline aux Oiseaux s’avachissent, mes
pétunias fondent en larmes et les
impatiens tournent au marron. La nature dégringole. Se liquéfie. Anéantie.
Alors j’ai juste envie d’être ailleurs, là où il ne
pleut pas. Ou pas trop.
Monter au-dessus du
hameau de Cloche, quelque part du côté de Barcelonnette. Suivre des yeux les
papillons voletant au-dessus des tapis blancs d’ombellifères. Au soleil. Observer les herbes sèches qui brillent. Regarder vers la
lumière et en être ébloui.
Ou même, juste prendre un coup de soleil.
Rien que cela.
mercredi 13 juin 2012
13/06/2012 (78/366)
Aujourd'hui cheveux
Voulez-vous vraiment savoir de quoi parlaient les chefs, au café du
matin ?
Vous hésitez ?
Pourtant c’est facile.
Du futur crêpage de chignon au sommet de l’Etat.
Si jamais les deux dames se rencontrent.
C’est comme ça qu’on finit par avoir la tête vide.
Et même chauve, à force de s'arracher les cheveux.
mardi 12 juin 2012
12/06/2012 (77/366)
Aujourd'hui une confidence
Je me suis postée dès ce matin, telle sœur Anne, pour la voir venir.
La confidence.
Mais la journée s’avance, et sans doute ne viendra-t-elle pas.
Alors, une fois n’étant pas coutume, je force le réel, je le tords à la
façon qui me convient.
Je m’adresse aujourd’hui aux lecteurs indulgents qui me font parfois
l’honneur de lire mes humbles propos.
Ma confidence à moi, c’est que j’en ai marre.
Marre de mon projet 366 photos. Une photo chaque jour. Folie pure.
Marre du 366 réels à prise rapide. Que dire …quand la consigne, elle,
ne vous dit rien. Ne vous inspire pas. Ne parle pas.
Que rien ne vient réveiller une petite lueur qui ressemblerait à une
idée.
Quand l’esprit s’endort à ne rien penser et que le corps s’épuise à ne
rien faire.
Stop, j’arrête.
En ai déjà trop dit.
11/06/2012 (76/366)
"Aujourd'hui si je portais des lunettes roses, j'écrirais"
Incontournable sujet du jour: premier tour des élections législatives.
Résumons.
Résumons.
Version rose : « tout va bien ». Majorité de gauche
probable. Spectre de la cohabitation qui s’éloigne.
Version moche : JLM battu, la poissonnière jubile.
Une pensée pour R, qui se moque de moi quand je prononce les mots
« espoir » ou « changement ». Il dit « tu mets la
tête dans le sable » Je lui réponds : « on a besoin de
croire en quelque chose. Même si, au fond, on se doute que ce sont des
illusions. Le truc, c’est l’espoir »
Mais pour R, il n’y a qu’un truc à défendre : la vérité. Ne chausse
jamais de lunettes roses.
Il faut savoir que R a quasiment perdu la vue, maintenant.
Réfléchir à ça.
Inscription à :
Articles (Atom)